Nietzsche n’a cessé d’établir des diagnostics: diagnostics d’individus et de civilisations jugés sains ou malades. Se pose alors la question de la définition de la maladie dans son oeuvre. Si l’une des ambitions nietzschéennes réside dans la “transvaluation de toutes les valeurs”, quel rôle la notion de maladie joue-t-elle au sein de cet impératif? En quoi certaines valeurs sont-elles malades et affectent-elles les individus ou civilisations qui les érigent et revendiquent? Par cette étude, l’auteur entend promouvoir le dialogue entre philosophie et psychanalyse.
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