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Cette étude est une analyse des oeuvres de Nietzsche (1878-1885) ayant trait nons seulement à sa critique du christianisme en général et à son interprétation de la Mort de Dieu en particulier, mais aussi à l’élaboration de ses “anti-idéals”.
L’auteur y souligne la fausse évidence de l’athéisme nietzschéen dans sa critique du christianisme. De même, elle cherche à démontrer que la Mort de Dieu ne saurait être pour le penseur du Surhumain un fait acquis. Cette “nouvelle” inouïe” est-elle seulement pensable, vivable? la pléthore de questions et d’interprétations que soulèvela Mort de Dieu semble au contraire signaler que celle-ci est dénuée d’un senus litteralis.
Quelles significations faudrait-il alors donner à cet événement sans pareil? En abordant ces questions centrales, l’auteur met en valeur l’originalité, la richesse et l’actualité de la philosophie critique de Nietzsche. Cette analyse contribue un contribution originale à la Nietzsche-Forschung.
Isabelle Wienand, Significations de la Mort de Dieu chez Nietzsche d’Humain, trop humain à Ainsi parlait Zarathoustra, Bern, Peter Lang, Publication Universitaires Européennes, 2006, 304 p., ISBN 3-03910-865-4 br.
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