Les séances auront lieu les jeudis 17 novembre 2005, 1er décembre, 15 décembre, 5 janvier et 26 janvier 2006 à 18 h 00 (lieu à définir).
En partant d’un texte de Nietzsche, dont nous empruntons le titre pour notre séminaire, mais aussi, en suivant un héritage philosophique quant à la question du savoir et de sa pratique, nous voudrions proposer, à toutes personnes intéressées, un lieu de réflexion, un espace de questionnement au sujet de l’avenir de nos établissements.
Par une lecture de ce texte de jeunesse de Nietzsche, nous serons amenés à nous interroger sur la relation de l’université à la pensée, leur rencontre et leur opposition ; la relation entre la connaissance et le travail, mais aussi sur ce qu’il en est des fondements de l’éducation, de la formation en général, philosophique en particulier.
Enfin, la figure du philosophe, sa légitimité dans la société et sa place, son désir à la fois de se retirer du monde et de parler sur la place publique, est encore un problème qu’il nous faudra reposer.
Pratiquement, ce séminaire se penchera avec attention sur certains passages du texte de Nietzsche, comme aussi bien texte que prétexte, tout en ouvrant notre réflexion à d’autres textes de la tradition comme certains textes de Benjamin, de Derrida, de Foucault. Ce séminaire se veut ouvert et répondre à l’inattendu, c’est pourquoi le déroulement pourra changer en fonction du travail fait ensemble ; ouvert donc à toutes formes de propositions, de textes, de questions.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un extrait d’un texte servant de départ à l’interrogation. En alternant, la position du texte et notre position, il nous faudra pousser l’interrogation jusqu’à ses bords. Il faudra à la manière de Socrate, torpiller la sophistique du texte, ou de nos grilles de lecture.
Plus d’information sur le site du Parlement des Philosophes
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