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Cette troisième partie des quatre études, consacrées au rapport entre l’esthétique et l’éthique dans la philosophie moderne, est destinée à Nietzsche.
L’auteur de la Naissance de la tragédie renverse les doctrines de Kant et de Hegel, lesquels subordonnaient l’art soit au bien moral, soit à la philosophie de l’esprit, avec pour conséquence de priver l’artiste de toute autonomie et de mettre un terme à l’originalité du phénomène esthétique. Avec Nietzsche, renaît un art éternel inspiré par une métaphysique archaïque, présocratique, qui affranchit l’artiste ou le ” philosophe dansant” de toute prescription morale au profit d’une force instinctive libératrice.
Il apparaît aussi que l’arrière-fond de cette esthétique originelle est ” une vérité cruelle “, en ce que l’art et la ” haute culture ” sont destinés exclusivement à un être hors du commun : un surhomme.
ISBN: 978-2-296-05102-7, 23, 50 €
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