J’ai rencontré Nietzsche assez tôt, car mes années de fin d’études furent nourries des livres de Deleuze, de Klossowski, puis d’autres. Cet intérêt répondait à une attente du temps. Camus, Fink, Heidegger, Birault avaient précédé. Je découvrais moins une pensée qu’un ton, un registre vocal ou musical qui me décalait par rapport à ce dans quoi j’étais formé, Kant, Hegel, un peu Heidegger, le premier Derrida en même temps. En un sens, je ne suis jamais devenu “nietzschéen”.
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Photo by Anne Immelé.
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